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Le Blog De Sac-O-Dos

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  • : Récits de 6 mois de voyage en Asie, seule, en mode sac à dos, avec en poche un aller simple pour Katmandou... De retour, l'aventure continue avec de nouveaux voyages plus "courts"...
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Récits Par Pays

1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 13:16

Mirissa

Environ 5-6h de bus depuis Ella. La route longe le parc ornithologique de Wirawila wewa puis la côte sud. Je fais la connaissance d’un professeur d’anglais dans le bus, passionné et profond bouddhiste. Il donne des cours supplémentaires le week-end aux élèves en difficulté. Il raconte l’histoire de sa famille, son grand père était anglais…

 

Mirissa serait l’endroit le moins développé de la côte sud, avec une plage idyllique bordée de cocotiers aux eaux limpides. En réalité, pas aussi déserte que je l’imaginais. Beaucoup de français. Je sympathise avec Samuel, tourdumondiste qui voyage pour 3 ans.

 

 Mirissa (9)

 

De Mirissa, on peut partir en mer observer dauphins et baleines bleues. Je m’offre ce petit extra. Je pars avec trois australiennes surexcitées. Sans mentir, j’ai vu des dauphins par centaines! Ils nageaient, à vive allure et sautaient tout autour du bateau.

 

Mirissa (79) 

 

J’ai vu une dizaine de baleines, même si on ne les a pas approchées d’assez près. Elles restent seulement quelques minutes à la surface avant de replonger en profondeur. Je les avais mieux vues en Corse, mais ça reste toujours impressionnant de voir ce géant se mouvoir, lentement, souffler l’eau, plonger la nageoire en éventail. Je ne suis pas sensible mais après presque 6h de bateau, à tanguer, il était quand même temps de rentrer à quai.

 

Mirissa (71)

 

 

 

Hikkaduwa

C’est une autre station balnéaire réputée,  à environ 1h de bus depuis Mirissa. Le tourisme y est beaucoup plus développé : farniente, surf. Restaurants et bars à cocktails se font concurrence à même la plage. Les transats sont alignés. Les vendeurs ambulants réveillent les dormeurs…

 

Hikkaduwa (6)

 

Je me balade quelques heures à Galle (30mn en bus), ville fortifiée par l’ancienne colonie hollandaise.

 

Galle (26)

 

 

 

Negombo

Je prends le premier train du matin depuis Hikkaduwa (2h), en 3ème classe, jusqu’à Colombo. Puis je prends un autre train pour Negombo (1h30).

 

Dans le train, je fais une rencontre, qui m’a beaucoup ému : Virgini, 29 ans, tamoul. Elle parle tamoul et anglais. On parle d’abord de banalités, de sa fille de 3 ans qui va à l’école depuis 2 mois... Puis elle me confie son histoire. Elle a besoin de parler, dit-elle. Son père est décidé quand elle était toute petite. Sa mère l’a alors envoyé dans une école religieuse pendant dix ans. Elle a grandit à Kilinochchi et a toujours connu la guerre…

 

Les tigres de libération LTTE l’ont enlevé pour l’engrener de force à la guerre. Elle s’est enfuit et cachée, sans manger ni boire pendant plusieurs jours, laissant toute sa famille derrière elle. Aujourd’hui encore, elle ne sait pas comment elle a survécu. Je la fais répéter, j’ai  peut-être mal entendu ? Je comprends qu’elle me confie quelque chose de grave. Elle a les larmes aux yeux, je retiens les miennes.

 

Sa seule issue pour échapper aux tigres du LTTE est de se marier. Elle envoie une lettre à Salomon, avec qui elle travaillait, et lui demande de l’épouser. Lui, vient de divorcer d’un premier mariage, dont il était insatisfait.

 

Salomon a passé dix ans en Inde, à étudier la théologie puis est allé enseigner en Amérique du Sud. Il est revenu au Sri Lanka, s’est marié et a divorcé au bout de 5 années. Une décision en totale désaccord avec ses convictions religieuses dont il a beaucoup culpabilisé. Profondément croyant, il accepte la proposition de Virgini. Il y voit la femme que Dieu lui envoie pour « se laver » de ses péchés.

 

Les tigres du LTTE épargnent les femmes enceintes. Virgini tombe enceinte rapidement. Beaucoup de femmes se font avorter lorsqu’elles portent une fille. Elle, elle la garde. C’est un cadeau de Dieu, dit-elle. Sa fille lui a sauvé la vie.

 

En partant, elle me prend dans ses bras et me remercie de l’avoir écouté, parce qu’elle n’a pas d’amies à Vavunyia, où elle vit actuellement. Je suis profondément touchée par son témoignage. J’admire sa force de résilience, sa combativité. On a quasiment le même âge et elle a surmonté déjà tellement de souffrances… Je me sens comme privilégiée. Les petits traquas d’un quotidien en France me paraissent si futiles à côté...

 

Je veux prendre le bus mais Salomon tient à me négocier le rickshaw pour que je puisse profiter du tarif local. Il le paie en cachette. Un petit geste mais qui veut dire beaucoup !

 

Voilà pourquoi j’aime tant le voyage…

 

J’ai trouvé peu d'intérêt à Negombo, si ce n’est sa proximité de l’aéroport. La plage n’est pas extra-ordinaire. C’est le coin des pêcheurs. J’ai du utiliser ma technique du mari policier plusieurs fois dans l’après midi, mais ça ne marche pas avec les chiens errants, qui forcément sont attirés par ma serviette !

 

Negombo (2)

 

Je me suis trouvé une chambre very cheap. J’ai négocié un rickshaw, qui vient me chercher à ma porte, pour m’emmener à 5H du matin à l’aéroport.

 

Mon avion décolle à 8H15 pour Kuala Lampur, une escale stratégique financièrement avec la compagnie low cost Air Asia, pour ensuite me rendre à Bali…

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 15:44

Kandy

Je pars en bus privé climatisé d’Anuradhapura (3h)? mais je préfère le bus local.

Kandy est la deuxième grande ville du pays après Colombo. Ce fut la capitale du dernier royaume cinghalais avant de tomber sous le joug des britanniques. Un temple conserve soigneusement la dent de Bouddha, symbole de la souveraineté du pays. Le lac de Kandy rend l’atmosphère de la ville agréable.

 

Kandy (16)

 

Je visite surtout le jardin botanique de Peradeniya, le plus grand du pays qui renferme une multitude de plantes exotiques, palmiers royaux, figuiers et bambous géants.

 

Kandy (34)

 

La gérante de mon hôtel me laisse un billet de 100 Rp afin de faire une donation à l'Adam's peak (ma prochaine étape). Elle me fait confiance spontanément et simplement.

 

En partant de Kandy, un homme me voit marcher avec mon gros sac sur le dos, et me prends en stop  jusqu’à la gare routière. Très amical, il me donne aussi quelques conseils pour mon voyage. Une rencontre furtive mais plaisante.

 

Je rencontre deux françaises en vacances, que je recroiserai plus tard. Je m’attarde peu et préfère partir explorer les montagnes alentours.

 

 


Adam’s Peak

L’Adam’s Peak est un sommet de 2243m d’altitude.  C’est un lieu de pèlerinage bouddhiste, hindou, musulman et chrétien. Ce serait l’endroit où Adam posa le pied sur terre, après avoir été chassé du paradis. Pour les bouddhistes, c’est ici que Bouddha aurait laissé son empreinte sur le chemin du nirvana. Les hindouistes, eux, attribuent l’empreinte à Shiva.

La fameuse ascension se fait de nuit, car la journée la chaleur est trop écrasante. A l‘aurore, la vue sur les hauteurs montagneuses serait prometteuse.

Je rejoins le village de Dalhousie, en bus, en compagnie de deux jeunes et sympathiques sri-lankais, qui font ce pèlerinage pour la cinquième fois. Lorsque j’arrive vers 20h, aucune guest-house n’est disponible.

Une femme dans un shop me propose une chambre, enfin un cagibi sous l’escalier du sous-sol. J’accepte, c’est toujours mieux que de dormir dehors. J’ai la surprise de découvrir que je ne suis pas seule, les cafards rodent !

Je pars pour l’ascension à 1h du  matin, en compagnie de deux couples belges et français, rencontrés dans le bus.

La montée est difficile car le chemin est sur fréquenté, mal éclairé, les marches sont de largeur et de hauteur irrégulière. Au bout de 4H de marche, ça n’avance plus. Le chemin est bouché. Les pèlerins sont tous agglutinés. En effet, c’est la pleine lune (jour de poya) et de surcroit un jour férié pour l’anniversaire du prophète Mohamet. C’est pourquoi tant de sri-lankais ont fait le déplacement : familles, jeunes, vieillards, enfants,  unijambistes… Certains marchent même pieds nus.

Attendre 9h au milieu de la foule, dans le froid, sans dormir, est au dessus de mes forces. Nous sommes forcés de renoncer et de rebrousser chemin.  Je ne vous cache pas ma déception.

 

100 8885

 

On reste le temps d’admirer le lever du soleil. Je rentre à 8h, complètement crevée. Une journée de transport m’attend jusqu’à Ella, un village au milieu des plantations de thé.

Par contre, je garde un très bon souvenir de ma rencontre avec ces deux couples tourdumondistes.

 

 

 

Ella

Je pars de Dalhousie pour Hatton (2h bus) puis je prends un train jusqu’à Ella (4h). Le trajet est magnifique, on traverse les collines verdoyantes des plantations de thé. Ca me rappelle les paysages de Munnar dans le Kerala.

Ella est un petit village de 2800 habitants, à 1043m d’altitude. Je m’y sens tout de suite bien. C’est calme. J’y trouve tout confort : une bonne guest-house, une boulangerie, un curd shop qui sert de délicieux yaourt au lait de bufflonne et au kitul (sève de palmier à sucre), des restaurants, le wifi partout.

Je rencontre Louise, une jeune lyonnaise. On se balade ensemble dans les environs jusqu’à la grotte d’Ella, celle même où Ravana aurait détenu en captivité Sita. Les marches pour y accéder sont assez glissantes et envahies par la végétation. On a une belle vue sur le little Adam’s peak.

 

Ella (28)

 

Je fais la petite ascension du Little Adam’s peak qui débouche sur un beau point de vue sur Ella rock.

 

Ella (32)

 

Je découvre aussi le Dowa temple et les chutes de Rawana à quelques kilomètres d’Ella, à pieds et en bus.

 

Ella (109)

 

J’ai aimé Ella parce que j’ai pu me balader facilement, en toute liberté, sans guide, contrairement à d’autres stations des environs (Horton Plains ou Knuckles Range).

 

 

 

Le Sri lanka : poumon de la Terre ?

A première vue, ce pays m’a paru très vert et relativement propre.

Le gouvernement sri lankais a l’ambitieux projet d’être carbone neutre d’ici à 2018 en stoppant la déforestation, en réduisant la pollution, en utilisant des énergies renouvelables... Le Sri Lanka veut promouvoir un tourisme vert et revendre son crédit carbone à d’autres pays.

L’ile mise essentiellement sur le tourisme pour redresser son économie après 25 ans de guerre civile. D’ailleurs, on le remarque nettement lorsque l’on compare le tarif touriste et le tarif local pour visiter un site classé.

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 14:07

Dambulla

Je commence mon périple dans le triangle culturel à Dambulla pour son temple du rocher royal.

 

Dambulla (53)

 

Ces grottes troglodytiques datent du 1er siècle av. J-C et furent améliorés par la suite par les rois successifs. On y trouve de nombreuses représentations de Bouddha ainsi que des fresques bien conservées (la plupart datent du XIXème siècle).

 

Dambulla (45)    

 

En marchant dans les rues de Dambulla, les femmes me sourient, me disent bonjour… Je sens déjà une certaine chaleur humaine.

Par contre, ce jour là, les hommes me laissent une moins bonne impression. Beaucoup m’interpellent avec des « Hello Madam », me sifflent... Je me demande si ce n’est pas pire qu’au Rajasthan !

Pour eux, une femme qui voyage seule est une femme qui cherche un mari. Je les ignore et espère faire de meilleures rencontres, qui me permettront de ne pas les catégoriser. Peut-être que j’y prêterai moins attention quand je connaitrai un peu mieux le Sri Lanka ?

 

 

Sigiriya : le rocher du Lion

Je fais l’aller-retour en bus depuis Dambulla (seulement 10 km en 40 mn), en compagnie de Yoko, avec qui je partage ma chambre.

 

Sigiryia figure sur tous les dépliants touristiques du pays et est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est un rocher de 370 mètres de hauteur aux parois abruptes, à l’origine un bouchon de lave d’un volcan éteint.

Il domine au dessus de beaux jardins paysagers, qui contrastent avec le chemin de terre rouge. C’est superbe et vraiment très impressionnant. On se sent tout petit.

 

 004

 

Le sommet aurait utilisé comme lieu d’ermitage par les moines bouddhistes.

Il est appelé le rocher du lion parce qu’autrefois, on accédait au sommet par un escalier qui passait entre les pattes de l’immense fauve en briques et on entrait par sa gueule. Ceci afin de signifier aux dévots que les vérités qui sortaient de la bouche de Bouddha étaient aussi puissantes que le rugissement d’un lion.

Aujourd’hui on accède au sommet par un escalier en colimaçon, fixé à la paroi du rocher. Mieux vaut ne pas avoir le vertige ! Le point de vue sur la campagne verdoyante aux alentours est magnifique.

 

006 - Copie

 

 

Pollonaruwa

Je prends le bus depuis Dambulla (seulement 1h30). On me regarde avec curiosité, étant la seule « blanche » du bus. Ca me fait plutôt sourire. En arrivant, un rabatteur me propose une chambre chez l’habitant. Une super adresse, très bien située. La patronne m’accueille chaleureusement et m’offre le thé.

Je loue un vélo pour partir à la découverte des ruines de Pollonaruwa, pique-nique dans le sac à dos. Les vestiges sont regroupés à l’intérieur d’un grand parc, très bien aménagé, agréable à parcourir.

 

Pollonaruwa (30)

 

Pollonawura fut la capitale de la dynastie chola et du royaume cinghalais du X au XIIIème siècle. Ca me rappelle beaucoup les anciennes cités d’Ayutthaya et de Sukhothai en Thaïlande.

 

 Pollonaruwa (43 bis)

 

Je suis sollicitée plusieurs fois par des hommes ennuyeux. Ceux-ci déguerpissent aussitôt dès que je leur parle de mon mari, qui m’attend à l’hôtel …

 

 Je croise beaucoup de groupes organisés. Je me sens bien seule, je prends mon temps, visite à mon rythme, avec ma bicyclette, libre et indépendante.

 

 

 

Anuradhapura

Je pars tôt le matin en bus jusqu’à Anuradhapura (environ 3h de trajet). Je trouve une petite pension familiale, qui loue des vélos et en plus, sert une délicieuse cuisine sri-lankaise maison.

 

Anuradhapura fut la capitale du Sri Lanka jusqu’au IXème siècle. Elle tomba plusieurs fois sous les incursions indiennes.

Les ruines d’Anuradhapura sont éparpillées dans la ville : énormes dagobas, bassins, temples pierres de lunes et statues de Bouddha. Je traverse des rizières sur mon parcours.

 

Anuradhapura (61)

 

L’arbre de la Bodhi est un symbole fort pour les bouddhistes. Celui-ci a poussé à partir d’un rameau de l’arbre sous lequel Bouddha trouva l’éveil, à Bodhgaya en Inde. Les pèlerins viennent en nombre déposer des offrandes et prier au pied de l’arbre sacré.

 

Anuradhapura (48)

 

 

J’ai trouvé les vestiges intéressants plus difficiles à parcourir qu’à Pollonaruwa car moins bien indiqués. D’ailleurs, je me suis égarée à vélo à l’extérieur de la ville. J’ai pu constater les dégâts des dernières inondations qui ont frappé le Sri Lanka. Certaines maisons sont encore entourées d’eau. La route est en plein travaux reconstruction. Les enfants retournent à l’école seulement depuis quelques jours. Mais les sourires des Sri Lankais ne laissent en rien pressentir la récente catastrophe.

 

Sur ma route, je rencontre Harry, un guide chauffeur sri-lankais. J’ai une invitation à Colombo.

 

Je dine en compagnie d’un anglais. Contente de mes progrès à discuter en anglais!

 

 

 

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 21:26

Carte Sri Lanka / Plan Sri Lanka

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 15:25

A peine embarquée dans l’avion, je m’endors avant même le décollage. De Chennai, je n’ai qu’ 1H30 de vol pour me reposer.  Je vole avec la compagnie Air India express (low cost). Mon avion atterrit à 8h30 à Colombo. Je n’ai  aucune idée de ce qui m’attend au Sri Lanka, j’ai feuilleté brièvement mon guide dans la nuit.

 

Je passe le contrôle d’immigration au Sri Lanka sans encombre. Le douanier blague avec moi. Le visa est gratuit et délivré pour un mois. Je récupère mon sac, retire quelques roupies sri-lankaises et c’est parti ! Je veux prendre le bus en sortant de l’aéroport. Plusieurs personnes me proposent de l’aide. Ça tombe bien, je ne sais pas vraiment où aller. Je eux éviter Colombo. Je pense partir directement vers le triangle culturel au Nord mais dans quelle ville ?

 

Je discute avec le gardien de sécurité, je lui demande conseil pour mon itinéraire. Il me dissuade d’aller à Anuradhapura à 7h de bus de Colombo. D’ailleurs, il est très surpris que je veuille voyager en bus. Il me dit que je suis « folle », que c’est très fatiguant et inconfortable. Du coup, j’opte pour Dambulla, à environ 4h de bus. Après une nuit blanche, c’est plus raisonnable.

 

Je dois prendre un premier bus jusqu’à Avariwatta, un autre jusqu’à la jonction avec la route Colombo-Dambulla puis un autre jusqu’à Dambulla. Je fais confiance à mon indicateur. Je trouve à chaque fois une âme charitable pour m’aider à trouver l’arrêt de bus et ensuite le bon bus.

 

Mes voisins de bus me questionnent : d’où je viens ? où je vais ? mon prénom, etc.  Je retrouve la même curiosité que chez les indiens.

 

Effectivement, le bus est archibondé, je reste debout à côté du chauffeur.  Les femmes me sourient. Par contre, je trouve que les jeunes hommes ont un regard malsain sur moi et pourraient profiter de la promiscuité pour avoir la main baladeuse. Mais je ne me laisse pas faire!

 

A mi chemin, une place assise se libère. Je m’endors mais quelqu’un me tape sur l’épaule et me dit que je ne devrais pas dormir à cause pickpockets. Je dois alors lutter pour rester éveillée.

 

J’arrive à Dambulla vers 16h. Je trouve une guest house facilement que je négocie 800 roupies sri-lankaises au lieu de 1800 (soit environ 5 euros). Et oui l’Inde, ça forme!

 

Une japonaise arrive quelques minutes après moi. Je lui propose de partager ma chambre.

 

Voilà à quoi ressemble une journée de « routard » !     

                                  

Mes premières impressions sont bonnes. Je sens déjà que je vais me plaire…

 

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