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Le Blog De Sac-O-Dos

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  • : Récits de 6 mois de voyage en Asie, seule, en mode sac à dos, avec en poche un aller simple pour Katmandou... De retour, l'aventure continue avec de nouveaux voyages plus "courts"...
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Récits Par Pays

12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 09:14

Lumbini se situe a une vingtaine de kilomètres de la frontière indienne. Le site de Lumbini est inscrit au patrimoine mondial de l'humanité car c'est ici, que en l'an 563 av JC est ne Siddhartha Gautama, Bouddha. C'est un haut lieu de pèlerinage, qui attire les bouddhistes du monde entier.

 

Selon la légende, la princesse Maya Devi ressentit les douleurs de l'enfantement alors qu'elle se baignait dans un étang. elle eu juste le temps de faire 25 pas avant de s'accrocher a la branche d'un arbre pour donner naissance a son fils, Bouddha.

 

Une foule de moines en robe couleur bordeaux (école Mahayana) ou safran (école Theravada) se recueillent sur le site, a l'ombre des arbres ornes de drapeaux de prières.

Je parcours le parc a vélo, en compagnie de Mike et Peter. Chaque nation bouddhiste y a construit son monastère, avec son propre style architectural. La France y est même représentée.

 

Je rejoins Sunauli, dernier village avant la frontière. Je quitte le Nepal avec un pincement de coeur, plein de belles images en tête... Je traverse a pieds la zone de no-mans land jusqu'à la porte "welcome to India''.

A peine passée la frontière, je suis frappée par l'énorme concentration de population, les embouteillages, le bruit, la poussière... Il faut jouer des coudes pour se frayer un chemin au milieu de la cohue générale. Je passe le contrôle d'immigration indien, qui est un simple bureau en plein air. Ils enregistrent ma date d'entrée sur le territoire et c'est parti! Je regarde autour de moi. Je suis la seule touriste. Je cherche le bus pour Gorakhpur.

 

Durant le trajet vers Gorakhpur, je fais la connaissance d'une famille nepalaise  (ils sont 15). Ils partent une semaine en vacances en Inde du cote du Punjab. Ils me posent plein de questions ''  pourquoi je voyage seule?'' et m'offrent a manger des spécialités locales (chapati), a boire... Je suis touchée. Cette rencontre marque encore une fois l'hospitalité et la générosité nepalaise, que j'ai tant appréciées durant mon séjour.

Je regarde les premiers villages indiens sur le bord de la route. Je ne sais pas ce qui m'attends et me demande comment seront les indiens? Suite au prochain épisode...

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 08:31

Le parc de Chitwan est une réserve naturelle de forets de sals, de marécages et de prairies, inscrit au patrimoine mondial de l' Unesco.  Le parc se situe dans les plaines de Terai au sud du pays. C'est un paysage de jungle complètement différent des sommets himalayens, que j'apprécie tout autant. Rien que la route entre Pokhara et Chitwan vaut le déplacement. On suit la rivière Seti, bordée de plages de sable fin, entourée par la jungle verte flamboyante.

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C'est l'environnement idéal pour se balader a vélo dans la campagne, a travers les villages Tharu du coin. Les maisons sont en pisé avec un toit de chaume. Sur le chemin, j'observe les enfants, les femmes laver leur linge, préparer a manger, travailler au champ... C'est la foire aux vaches, poulets, chèvres.

 

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C'est l'occasion de partir en safari a dos d'éléphant voir les rhinocéros du parc. C'est l'activité ultra touristique, mais c'est le jeu. On ne peut pas rentrer dans le parc sans accompagnement, c'est trop dangereux. L'éléphant est un bon moyen d'approcher les animaux en silence, avec un point de vue en hauteur sur les hautes herbes phanta. De plus l'odeur du pachyderme masque celle des humains. C'est alors la traque au rhinocéros unicorne durant 2 heures.

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C'est la dernière étape en groupe. Claire et Simon prennent des chemins différents, mais peut-être que l'on se retrouvera quelque part en Inde dans quelques semaines pour boire un chai...

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 17:34

Au pays surnomme ''le toit du monde'', je ne pouvais pas manquer de partir en trekking dans les hautes sphères de l'Himalaya...

En effet, le Nepal compte 8 des 10 plus hauts sommets du monde, dont le plus connu le mont Everest qui culmine a 8850m et a fasciné de nombreux alpinistes (conquis par une expédition britannique en 1953).

 

Pour cela, je devais d'abord trouver des partenaires, il est bien sur déconseillé de partir seule en trek! Je poste une annonce a la Katmandou guest house. J'ai plusieurs réponses dont Mike et Simon, deux canadiens et Daniel, un américain. Claire change d'avis et décide de se joindre a nous.

 

Petite présentation du groupe:

Mike, 30 ans, paramédical spécialisé en pneumolgie (un mix d'infimier-kinésithérapeute-réanimateur) , en vacances pour 5 semaines.

Simon, 21 ans, revient de 9 mois au Japon, en faisant du camping dans les parcs municipaux et est venu au Nepal pour passer du temps dans un monastère bouddhiste.

Daniel, 24 ans, travaille comme professeur d'anglais volontaire, parle le Nepali et rêve de s'installer au Nepal...

Claire, 22 ans, avec qui je voyage depuis mon arrivée.

Bien sur l'anglais est de rigueur! C'est une bonne opportunité d'immersion pour progresser en anglais.

 

Toute la petite équipe part  en direction de Pokhara, ville la plus proche pour rejoindre le tour des Annapurnas.

Pokhara est une ville ou il fait bon vivre, loin de la pollution et de l'agitation de Katmandou, en bordure d'un lac et animée comme une station balnéaire de bord de mer.

 

On part d'abord pour une journée de randonnée pour rejoindre Sarangkot, une marche de 5h assez sportive au bout de laquelle on atteint un point de vue sur les sommets des Annapurnas. Je retrouve quelques sensations de muscles oublies, c'est la mise en jambe pour le trek!

 

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Le lendemain, c'est parti pour le grand tour des Annapurnas enfin 12 jours seulement puisque nous nous arrêterons aux 2/3 du parcours car la dernière partie du trek est un peu dénaturée par une route. Nous faisons le choix de partir sans guide, puisque nous partons en haute saison, donc ''on suivra le troupeau''  pour se repérer.  Finalement, il suffira de suivre les crottins des ânes sur le chemin... Et sans porteur, le parcours est jalonne de lodges dans lesquels on peut se restaurer et dormir. Nous porterons un sac a dos relativement léger (7-8 Kg).

 

Pour résumer, les premières étapes sont assez longues environ 7h et montent progressivement en altitude jusqu'à 3500m mais avec beaucoup de dénivelé total. On traverse d'abord les vallées encaissées de rizières, de cultures, de jungle de bananiers, de bambous avec en toile de fond les sommets enneiges. On longe la rivière Marsyangdi,  multiples ponts suspendus et de nombreuses cascades. On traverse des villages de différentes ethnies (gurung, manangi et thakali). Chaque village possède son gompa ou chorten, moulins a prières et mani (pierres gravées de mantra tibétains) que l'on contourne par la gauche. Progressivement, la végétation se raréfie au profit de steppes, de pâturages d'altitude de Yak, de chèvres, de chevaux.  Les champs sont laboures a l'ancienne a l'aide d'une charrue a boeufs.

 

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A 3500m,  il est recommande de rester 2 jours jours dans le village de Manang pour s'acclimater afin d'éviter le mal des montagnes.

Manang est un gros village, une étape réconfortante. On peut manger un steak de Yak ou un Yak Burger, ce qui change de notre régime végétarien a base de curry de légumes et de riz. On trouve même un cinéma improvise de peaux de Yak sur des bancs en bois, avec popcorn et thé offerts. C'est l'occasion de voir Seven Years in Tibet et Kundum, deux très bons films qui retracent la vie du Daili Lama.

 

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A partir de 3500m, on ne doit pas monter plus de 500m par jour pour respecter les paliers d'acclimatation. Les étapes sont plus courtes, environ  4h de marche. On traverse alors les paysages de haute montagne, les sommets sont a ''portée de main".  Les conditions météo sont mauvaises, il neige et il vente. On se demande si on ne va pas rester coincer plusieurs jours au village de Yak Kharta a 4000m. Il fait vraiment très froid, et les lodges sont des cabanes en pierre non chauffées...

 

Le lendemain, le temps est dégagé, on peut repartir. L'étape est délicate, le sol est très glissant a cause de la neige.

Lorsque j'atteins le village de Thorung Phedi a 4500m, je suis prise d'un violent mal de tête, avec nausée et perte d'appétit. Je dois reconnaître que je suis touchée par le mal des montagnes. Mike me donne du Diamox, je ne suis pas trop pour mais je lui fais confiance. Je vais me coucher, et si mon état empire, nous serons obliges de redescendre. La nuit précédente, un israélien a du redescendre en urgence au milieu de la nuit.

 

 

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Le lendemain, je suis prête a repartir... C'est le jour J: le passage du col de Thorung la a 5416m. C'est l'étape la plus difficile du parcours. Une longue ascension de 900m, interminable car je ressens réellement le manque d'oxygène, je suis essoufflée. Chaque pas demande un effort. Mon sac est de plus en plus lourd. Mais la récompense est au rendez vous. Le point de vue sur les montagnes est magnifique, les drapeaux de prières flottent au vent... Et quelle satisfaction d'avoir relevé le Défi! Yes, we didi it !!!


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S'en suit une longue descente a travers le sentier enneige jusqu'au village de Muktinath a 3700m, qui fait trembler mes genoux.

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La dernière étape qui rejoint Jomson a 2500m, est l'une des plus belle et traverse un paysage désertique transhimalayen digne du Tibet.

 

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A partir de Jomson, nous rejoignons le village de Tatopani en bus local TATA. Un trajet qui garantit quelques sensations fortes au bord de la falaise, au son des derniers tubes nepalais décibels au maximum. Nous passons l'après midi a nous relaxer dans les sources chaudes.

 

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Après l'effort, le réconfort...

 

 

Le soir, c'est la fête de Tihar (fête des lumières). Je regarde les nepalais danser et chanter dans la rue lorsqu'une femme m'invite a danser avec eux. C'est encore un super moment d'échange et l'occasion de fêter la fin du trek.

 

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Voila, je vous restitue une version très synthétique de ces 14 jours . J'en garde un très bon souvenir, et recommande ce trek a tous les passionnes de montagnes, ça vaut vraiment le coup!!! Ça me donne envie de refaire d'autres trek au Nepal (dans la région du Langtang ou de l' Everest) ou ailleurs.

 

Je ne parle pas des nombreuses rencontres avec les autres trekkeurs que l'on retrouve chaque soir (Peter, Bram et Martha se joignent au groupe) des soirées a jouer aux cartes, aux échecs, etc

 

PS: Les photos parleront beaucoup plus...

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 14:10

Apres quelques difficultes pour me connecter a internet, je peux vous en raconter un petit peu plus.

J'ajoute les photos dès que je peux...

 

 

Katmandou

 Je sors du quartier touristique de Thamel pour aller voir le fameux Durbar squar, l'ancienne cite royale ou etait couronne les rois, classe au patrimoine de l' Unesco.

 

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Swayambhunath

Une grande stupa au sommet d'une colline qui domine la vallee de Katmandou

 

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Patan

Ancienne cite Etat, rivale de Katmandou et Bhaktapur au XVIIeme siècle.

 

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Bhaktapur

Bhaktapur est mon vrai coup de coeur au Nepal. La ville est construite autour de trois Durbar Square, les temples sont tous aussi impressionnants les uns que les autres, les rues sont moyenâgeuses, il y règne une ambiance magique.

 

 

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L' après midi, les femmes discutent devant leurs maisons, les hommes sont réunis pour jouer aux cartes, les enfants jouent aux billes ou au cerf-volant. C'est la fête de Dashain en ce moment, une fête familiale qui célèbre la victoire de divinités contre les mauvais dieux  (équivalent de notre Noël a nous).

 

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On entend souvent: Hello, Namaste! (littéralement  "je salue le divin en vous")Spanish? Italian?

 

Des que la nuit tombe, la place est éclairé par des bougies allumées devant le temple, en signe d' offrande. On entend du tambour madal. On se laisse complètement porte.

A 4h du matin, je suis réveillée par une fanfare, je regarde a la fenêtre de ma chambre, je vois un défilé de népalais en tenues traditionnelles. Le lendemain soir, je serai à nouveau réveillée par les mêmes danses.

 

 

 

 

Nagarkot

 

Pour rejoindre Nagarkot, je prends le bus local. Lorsque j'arrive a la gare routière, le chauffeur me dit qu'il n'y a plus de place a l'intérieur. Il me propose: "on the roof?". Sans hésitation, je réponds: 'Yes, on the roof". Il a l'air un peu surpris. Je monte donc sur le toit du bus. Je m'assieds comme je peux sur le coffre a bagage et c'est parti pour 1h30 de voyage a travers une superbe vallée de rizières cultivées en terrasse. Le trajet est tres inconfortable mais j'en prends plein les yeux. Je dois me pencher pour éviter les câbles électriques et les branches des arbres, ce qui fait sourire mes voisines nepalaises. C'est l'occasion de faire la connaissance de Machar, un nepalais de Baktapur.

 

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Nagakort est un village situe sur une crête, a partir de laquelle on peut observer la chaîne de montagnes de l'Himalaya.

Un vrai havre de paix! L'après midi, je reste a me reposer sur la terrasse de la guest house "at the end of the universe".

J'ai besoin de souffler après mes dernières émotions. Le soir, il n'y a pas d'électricité. On mange a la bougie, ambiance chalet de montagne. On fait plusieurs parties de jeux de société et au lit!

 

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Le lendemain, je me leve a 5h30 pour profiter du lever du soleil sur les sommets de l' Himalaya. J'apercois quelques sommets au dessus des nuages. Le temps est couvert.

 

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Bodnath

 

Pour rejoindre Bodnath, nous prenons un bus local pour Sankhu. Cette fois ci, il s'agit d'une camionnette. Je monte dans la remorque. C'est parti pour 20km de pistes en presque 2h. Nous sommes encore les seules touristes, ce qui ne passe pas inaperçu! 

Je discute avec mon voisin, Tatosha, il a 20 ans. Il me pose plein de questions, j'en profite pour lui en poser aussi sur la fête de Dashain, la vie nepalaise etc... Après 1h de discussion, il me demande avec une certaine timidité et une grande naïveté: Are we friends?

 

 

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Arrivée a Sankhu, j'enchaîne avec un autre bus local TATA (30mn), encore une occasion de rencontre avec une femme et sa fille, qui partent laver leur linge.

 

 

Bodnath est la plus grande stupa du pays. Des milliers de pèlerins, de toute communauté, surtout tibétaine affluent, tournent autour dans le sens des aiguilles d'une montre, font tourner les moulins a prière, pour accomplir le circuit rituel de la culture bouddhique. J'observe le rituel des offrandes (puja). On est dans un autre monde...

 

 

 

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 Petit decryptage d'une stupa:

  

Les yeux: regard du Bouddha

Point d'interrogation: Symbole de l'unité de la vie (chiffre ek en nepali)

Troisieme oeil: Clairvoyance de Bouddha

Dôme : symbole de l'eau

Ruche a 13 niveaux: 13 étapes que l'homme doit franchir pour atteindre le nirvana

 

 

La stupa est entourée de monastères tibétains (gompa). Je m'approche a la porte d'un monastère. Les fresques murales sont magnifiques. Les moines sont en train de manger en silence, tous alignes et assis en tailleur, devant une immense statue de Bouddha.

Un moine (lama) me fait signe d'entrer et de m'asseoir. Je me mets dans un petit coin, après avoir enlever mes chaussures. L'accueil est chaleureux, on me sert même un thé massala. Je reste une petite heure avec eux.. Durant l'office, ils récitent des sutra (texte bouddhiques), qui résonnent dans la salle de prière.  L'atmosphère est détendue, certains lama entrent, sortent. L'un d'entre eux a meme portable allume. Ce n'est pas rigide comme dans une église. Bref une super expérience!

 

 

 

 

Pashupatinath

 

En chemin, je rencontre Alisha, une jeune nepalaise. Elle a 20 ans, elle est esthéticienne. Elle pense se marier bientôt. Elle m'explique le système des castes et comment les reconnaître en fonction de la tenue vestimentaire. Elle est brahmane, une des plus haute caste. En partant, elle me tend la main droite et me serre la main, un geste fort symbolique pour une brahmane. Je suis touchée.

 

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C'est le plus grand temple hindou du pays et le haut lieu de la crémation au bord de la rivière sacrée Bagmati (équivalent du Benares Indien). J'assiste de l'autre cote de la rive a l'incinération de plusieurs bûchers sur les ghats. C'est le fils aine de la famille qui allume le bûcher, après s'être fait raser le crane. J'ai du mal a réaliser ce qui se passe devant la totale indifférence de l'entourage. Les cendres sont ensuite jetées dans la rivière. Des femmes se lavent les cheveux dans la rivière, a seulement quelques mètres. Beaucoup d'interrogation dans ma tête concernant la notion du cycle des réincarnations, et la vision hindoue de la vie...

 

 

 

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 14:14

 

Voila déjà une semaine que je suis arrivée au Nepal, je n' ai pas encore eu le temps de vous retranscrire mes premières impressions.

 

J' ai donc pris l' avion le mercredi 13 octobre. Lors de mon escale a Delhi, je fais la connaissance dans la zone de transit de Claire, qui part elle aussi pour plusieurs mois de voyage.

Après les formalités du visa, Claire et moi décidons de partager le même taxi pour rejoindre le centre ville de Katmandou.

 

A la sortie de l'aéroport, les rabatteurs ne manquent pas a l'appel. On opte pour un taxi prépayé.

 

Un trajet mémorable dans un taxi, qui ne passerait sûrement pas au contrôle technique en France. Je me demande comment il peut encore rouler? Je cherche la ceinture, vieux réflexe, il n'y en a pas! Le chauffeur me dit: pas besoin, on roule a 20km/h maximum!

 

En regardant a travers la fenêtre du taxi, j' en prends plein la vue: les premiers visages nepalais, les maisons en briques et en bois, les vendeurs ambulants sur le bord des routes, les klaxons permanents, la cohue générale, toute sorte d' ORNI (objets roulants non identifiés), la chaleur, les odeurs, la poussière... J' ai l'impression d'avoir fait un voyage dans le temps direction le moyen âge. Bref  je suis de suite immergée!

 

Arrivées au centre ville, nous prospectons une première guest house,  il y a de la place. De suite, nous partageons une chambre double. Nous partons nous balader dans les rues de Katmandou. Et voila maintenant une semaine que l'on forme un tandem de choc...

 

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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 21:28

Carte Népal / Plan Népal

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