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Le Blog De Sac-O-Dos

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  • : Récits de 6 mois de voyage en Asie, seule, en mode sac à dos, avec en poche un aller simple pour Katmandou... De retour, l'aventure continue avec de nouveaux voyages plus "courts"...
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Récits Par Pays

21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 18:44

Mes deux étapes à Java m'ont laissé un bon sentiment sur les javanais et une bonne impression générale de l'île, beaucoup moins touristique que sa voisine! Les rizières de Java n'ont absolument rien à envier à celles de Bali (à mon avis!). Java: une île qui me donne envie de revenir en Indonésie...

 

 

Kawah Ijen

Environ 5h de bus depuis Denpasar (Bali) jusqu'à Banyuwangi (Java).

 

J'arrive vers 23h, une heure tardive pour chercher un hôtel mais je ne m'inquiète pas, je sais que je trouverai une solution. En effet, mon voisin de bus, sans que je lui demande quoi ce soit, visiblement soucieux de mon sort, ordonne au chauffeur de me déposer au pied d'une guest house bon marché. Voilà c'est aussi simple que ça de voyager! Ufo, le réceptionniste de l'hôtel me propose même de m'emmener au volcan Kawah Ijen, le lendemain matin.

 

Au petit matin, Ufo me conduit à moto, comme convenu la veille, au village de Sempol, à quelques kilomètres du volcan. Sur la route, un motard nous interpelle, il se propose de me déposer au pied du volcan, je négocie la course. Marché conclu, je pars avec Romadi. La route est extrêmement périlleuse mais Romadi a l'habitude. C'est l'aventure à l'état pur! Je profite pleinement du moment.

 

 

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      Romadi, que je recommande chaudement à tous les visiteurs de passage, autant pour ses compétences professionnelles que sa gentillesse. Demandez-moi ses coordonnées.

 

 

Je pars à l'assaut de ce fameux volcan, 3h de marche aller-retour, pendant que Romadi m'attend au café. Voici le panorama que je découvre: derrière l'épaisse fumée de souffre, se cache un lac vert laiteux, tout au fond du cratère.

 

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Au fond du cratère, des ouvriers "les forçats du soufre" travaillent à l'extraction du minerai, au milieu des vapeurs suffocantes, particulièrement nocives pour la santé, à dose répétée. J'en rencontre quelques uns. Ils me parlent tous du passage de Nicolas Hulot, en 1999, qui a marqué leurs esprits.

 

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Chaque porteur effectue 2 trajets quotidiens, 2 paniers de soufre sur les épaules, soit une charge de 60 à 80 kg, qu'ils doivent convoyer sur plusieurs kilomètres. Ils sont payés au Kg transporté (600 roupies indonésiennes soit 5 centimes d'euros). Je vous laisse faire le calcul...

 

 

 

 

L'accident

Romadi me reconduit au village de Sempol où je je retrouve Ufo, qui me propose une ballade à moto. Why not?

 

Et là, c'est le drame...

 

Tout à coup, Ufo perd le contrôle de la moto, alors que nous roulons à environ 70km/h sur une route droite goudronnée, sans aucun obstacle apparent. Je n'ai pas le temps de comprendre. Je me retrouve projetée au sol. En une fraction de seconde, je me dis "Ouf je suis toujours là, consciente et que peut-être même que je vais m'en sortir indemne". Puis je vois le sang sur la route, sur mon tee-shirt, j'essaie de me relever, je ne peux pas, mon bras droit ne plus bouger. On me traîne sur la bas côté. Tout de suite, les villageois se rassemblent autour de nous et nous prodiguent les premiers soins "version locale".  Choquée, je me laisse faire. La situation m'échappe totalement! Je pleure de douleur, de colère, d'inquiètude... Je vis un grand moment de solitude. Personne ne parle anglais. Ufo, lui, s'en sort avec de simples genoux égratignés. Le pneu arrière aurait éclaté

 

Au fil des heures, la situation ne s'arrange pas. Je réalise que je dois avoir une fracture quelque part. Est ce le coude, l'épaule ou la clavicule? tout me fait mal... Je décide de rejoindre Yogyakarta, où je pense pouvoir trouver un hôpital digne de ce nom et où surtout, j'ai un contact avec une indonésienne, Ndanda, qui pourra peut-être m'aider. Je traîne mon sac à dos comme je peux. Je passe une nuit cauchemardesque dans le bus (20h de trajet). A mon arrivée à Yogyakarta, Ndanda se propose de m'accompagner à l'hôpital. Je ne pourrai jamais assez la remercier pour son aide précieuse, au moment où j'en avais le plus besoin! 

 

J'ai donc la "chance" de visiter un hôpital local, une face du pays que peu de touristes aperçoivent! Expérience tout de même assez effrayante! L'hôpital m'a paru très propre et relativement moderne. A la différence que l'on sort la carte bancaire avant de consulter un médecin ou avant tout acte de soin. Le diagnostic est établi rapidement: fracture de l'omoplate et luxation de la clavicule. Le traitement est la contention du bras droit à l'aide d'une atèle. C'est un soulagement, je m'en sors plutôt bien, ça aurait pu être beaucoup plus grave... Et heureusement que j'ai pu être en état de me prendre en charge! Mon retour en France est prévu dans 5 jours.

 

 

 

Yogyakarta

 

Mon séjour se termine en immersion totale dans la famille de Ndanda (via le couchsurfing). Ndanda et ses parents on été très accueillants. Son frère était tout intimidé en ma présence. J'ai mangé 100% indonésien. Soupe de boeuf au petit déjeuner, paupiettes de poisson ou porridge au poulet. Je suis sure que ça vous donne envie!

 

Je me force à visiter les environs (mon épaule me fait toujours mal). Les attractions majeures sont les temples hindouistes de Prambanan et les sanctuaires bouddhistes de Borobudur, tous deux classés au patrimoine mondial de l'Unesco.

 

 

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Prambaran

 

 

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Borobudur

 

 

 

Yogyakarta est une ville agréable, étudiante, populaire, à la fois moderne et traditionnelle avec ses maisons de tuiles rouges, ses marchés artisanaux, le quartier du kraton... Je repense à la gentillesse des gens rencontrés dans la rue ou les transports urbains... Je n'ai pas de photo de Yogyakarta (le goût n'y est pas).

 

J'ai passé du temps avec Ndanda et son groupe d'amis: shopping entre filles, soirée barbecue ou simplement à discuter dans sa chambre. J'en garde un excellent souvenir. Ma première expérience de couchsurfing fut très positive. A retenter!

Ndanda

Ndanda,28 ans, enquêtrice pour la banque mondiale, à travers tout l'archipel indonésien.

 

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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 12:15

Suite à un incident technique, c'est avec quelques semaines de retard que je vous écris ces lignes.

 

 

Je quitte les îles Gili par le bateau public  de Bengsar (Lombok). Le ferry pour Patangbai (Bali) part de l'embarcadère de Lembar. La route qui longe la côte ouest de Lombok, entre les deux embarcadères, est ponctuée de splendides falaises déchiquetées, bordées de palmiers et de plages idylliques. Lombok réserve une multitude de paysages sauvages, je serais bien allée faire un tour sur la côte nord : cascades, forêts, volcan Rinjani. L' île est agréable à parcourir à moto...

Vous l'avez compris, je quitte Lombok, un petit pincement au coeur... Y reviendrai-je? Reverrai-je Maria et Yuyun?

 

 

Patangbai


Je m'attarde quelques jours à Patangbai. Ce village m'avait bien plu lors de mon premier passage. A la fois dédié au tourisme, les centres de plongée sont alignés sur le port, mais au hasard d'une promenade, j'ai pu y assister à quelques rites authentiques de la vie balinaise.

 

Patangbai (35)

Procession après crémation: jetée des cendres à la mer

 

 

Je trouve une chambre chez l'habitant (50 000 Rp, petit déjeuner inclus!) sur les conseils d'un couple d'ardèchois rencontré sur le ferry. On se retrouve le soir autour d'un poisson grillé, acheté sur le marché.

 

Patangbai (14)

Ma chambre chez l'habitant. Petit hic: les festivités matinales du poulailler juste derrière!

 

 

C'est le moment de faire valoir mon Open Water. Je m'offre 3 jours de plongées pour explorer les coraux et les colonies de poissons des fonds marins environnants de Padangbai (sur les conseils de Caro et Mohamed, un couple de moniteurs de plongée en mer rouge, rencontré à Kuta Lombok).

 

Ma plus belle plongée fut l'épave du Liberty. Le cargon américain fut torpillé par un sous-marin japonais en 1942. Il échoua sur la plage de Tulamben. L'éruption de lave du volcan Agung (en 1963) repoussa le cargo à la mer. Le spot est accessible depuis la plage. L'épave mesure plus de 100m de long, c'est un véritable paradis aquatique où des milliers de poissons multicolores ont élu domicile parmi les bouquets de coraux! Et quel sentiment de s'immerger à l'intérieur d'une épave!

 

Je rencontre beaucoup de voyageurs indépendants, toute nationalité confondue, avec qui je partage quelques moments: une après-midi à la plage, un déjeuner ou une soirée. Je ne suis jamais seule et j'ai plaisir à rencontrer sans cesse de nouvelles personnes, de différents horizons.

 

Je repars de Bali avec une meilleure opinion que lors de mon premier passage. Je sais maintenant où aller, où ne pas aller, les pièges à éviter, les meilleurs sites de plongée... Pourquoi pas y revenir un jour?

 

PS: la suite au prochain épisode.

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 07:19

Trois minuscules atolls émergent au large de Lombok : les iles Gili. Véritable paysage de carte postale, les îles sont réputées pour leurs plages de sable blanc et leurs fonds marins irisés. Tout véhicule à moteur y est proscrit. Quelques calèches conduisent les paresseux. Les iles se parcourent à pieds facilement, en un peu plus d’une heure.

 

 

Gili Meno

J’ai choisi de m’attarder à Gili Meno, la plus petite et la plus sauvage, la plus calme de l’archipel… L’ile invite à la nonchalance. L’atmosphère est particulièrement propice à la détente, au vrai repos.

 

GILI MENO (127)

 

 

Mise à part, l’appel du muezzin qui rythme la journée, seuls le tintement de cloche d’un âne tractant une calèche, la chute d’une noix de coco ou le claquement des vagues "perturbent" ce havre de paix. Avis aux stressés !

 

GILI MENO (171)

 

 

Alors qu’est ce qu’on fait pendant 5 jours à Gili Meno ?

Vous allez me dire qu’il n’y a rien à faire et que l’on s’ennuie vite. Et bien bizarrement, les jours défilent à toue vitesse, sans s’en rendre compte. On adopte un autre rythme peu productif. La moindre tâche prend plus du temps que dans la vie quotidienne.

 

Mes journées sont consacrées à la promenade les pieds dans l’eau, au farniente, au snorkling (observation des tortues notamment), à la lecture d’un bon bouquin, à me régaler de spécialités locales dans un petit warung, les pieds dans le sable, à siroter un jus de fruit frais, à siester à l’ombre d’un gazebo, …

 

GILI MENO (72)

 

 

Mes soirées se passent à discuter avec d’autres voyageurs au Yaya warung et se terminent autour d’un feu sur la plage, à écouter la bande de jeunes sasaks jouer la guitare et chanter les classiques internationaux.

 

Gili meno (204)

 

J’ai surtout sympathisé avec ma voisine de bungalow : Katia (toulousaine) et David (écossais).

 

Côté pratique :

  • Hébergement Amigos Bungalow (50 000 Rp),
  • Repas Yaya warung (10 à 15 000 Rp)
  • Transport Kuta- Gili Meno en Shuttle+ public boat (150 000 Rp)
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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 12:06

Lombok est l’ile voisine de Bali, nettement moins développée, plus authentique. A dominante musulmane (contrairement à Bali), le muezzin de chaque mosquée résonne plusieurs fois par jour.

 

 

Kuta Lombok

Je me suis installé 10 jours à Kuta Lombok, l'exact opposé de son homologue balinaise. J’ai eu du mal à en partir ! J'ai rencontré plein de monde, pris mes habitudes au marché, au warung…

C’est la basse saison, la saison de la mousson. Il pleut presque tous les jours, une grosse averse et le soleil réapparait. Donc ce n’est pas gênant.

 

J’ai rencontré dès le premier jour Yuyun (6ans) à la plage, qui m’a invité chez elle à boire le café. Sa mère, Maria (24 ans) m’a accueilli chaleureusement. Nous avons discuté longuement. Elle m’a invité le lendemain soir à manger le Gado Gado. Elle m’a même proposé de dormir dans sa maison mais j’ai refusé.

 

 

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J’ai passé beaucoup de temps avec elles presque tous les jours. Un vrai lien est né avec Yuyun et Maria, c’était comme ma « famille d’accueil » à Kuta Lombok !

Maria m’a présenté à ses copines du village, à sa famille. Toutes étaient curieuses à mon sujet. J’ai eu le temps d’appréhender la vie sasak,  de connaitre les histoires du village, etc…

J’ai été ravie de faire toutes ces connaissances, d’une extrême gentillesse. J’ai été vraiment touchée par leurs conditions de vie précaires. J’ai compris combien chaque roupiah compte pour eux. Maria a tout juste assez d’argent pour payer l’école à sa fille (4 euro/mois) et donne le peu qu’elle a à ses voisines. Un bel exemple de solidarité !

 

J’ai profité de mon séjour pour passer mon Open Water Diver. C’est une formation internationale PADI de 4 jours qui m’autorise à plonger en bouteille, à 18 m de profondeur, en autonomie. Reste plus qu’à la mettre en pratique, bien sur en binôme ou en groupe. Sandy, mon instructrice était ma voisine de bengalow. Nous avons sympathisé.

 

J’ai loué une moto (manuelle) pour me balader sur les routes de la cote sud entre paysages de rizières et splendides plages désertes. Sur la route, je traverse la campagne, les petits villages sasak (maisons en bois au toit de chaume). Je croise les écoliers en uniforme, les fermiers surveillant leurs troupeaux de buffles pataugeant dans la boue, les femmes travaillant dans les rizières. Les gens font signe de la main pour dire bonjour…

 

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Mes préférences sont : Tanjun aan et Mawun beach, deux belles baies de sable blanc immaculé, entourée de falaises verdoyantes, eaux turquoise transparentes. Les plages sont quasi désertes. Les surfeurs sont au large. Seules quelques vendeuses de sarong ou de fruits viennent perturber la tranquillité.

 

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Mawun Beach

 

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Tanjun aan Beach

 

 

J’ai rencontré Toto, un journaliste photographe de Jakarta. Il travaillait sur un reportage au sujet de la culture d’algues au village de pêcheurs de Gerupuk et m’a proposé de venir avec lui.  Une chouette journée, une belle balade à moto (avec Toto comme pilote). Et jouer l’assistante reporter m’a bien plu !

 

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Bref j’ai adoré mon séjour à Kuta Lombok. C’est L’Indonésie que j’attendais !

 

Côté pratique : Hébergement Café Kelapa (50 000 Rp), repas warung (10 000 Rp).

 

 

Vous vous demandez peut-être si le séisme japonais a touché l’Indonésie?

Un tremblement de terre ma réveillée en plein milieu de la nuit. J’ai eu très peur durant ces quelques secondes, qui m’ont paru de longues minutes, peur que tout s’écroule, peur d’un tsunami... Les chiens aboyaient dehors, les gens se précipitaient à l’extérieur dans un mouvement de panique. Puis le calme est revenu. Le tremblement était de faible magnitude et n’a pas fait de dégâts. La nuit suivante, une réplique plus faible a encore frappé. Coupée des informations, j’ai appris deux jours plus tard, en lisant mes mails, qu’un tremblement de terre de force 9 sur l’échelle de Richter avait retourné le Japon et qu’une partie de l’Indonésie était en alerte. Aucune information concernant les fuites de la centrale nucléaire japonaise, je pense être relativement éloignée?

 

PS: les photos arrivent dès que possible.

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 13:46

Patangbai

Patangbai est le port d’où partent les ferries pour Lombock. J’y reste une journée pour voir les cérémonies rituelles d’avant le premier de l’an balinais Nyepi.  Je profite de la magnifique plage de White Sand, peu fréquentée, juste quelques warung servent à manger. Enfin le rêve indonésien tel que je l’attendais !

 

 Padangbai (1)

 

À la tombée de la nuit, j’assiste à la cérémonie des offrandes dans les rues de Patangbai. Les hommes sont assis d’un côté, les femmes de l’autre et forment une haie d’honneur.

 

D’abord, la danse du legong est réalisée par des fillettes, habillées d’un costume (brocat) doré, très ajusté, la fleur de frangipanier dans les cheveux (symbole de la spiritualité). Elles effectuent une lente gestuelle, des bras, de la tête, corbeille d’offrandes à la main droite, en parfaite synchronisation. C’est une danse délicate, raffinée. 

 

Puis la danse dubarong met en scène le duel entre les forces du bien (Barong, esprit gardien du village) et du mal (la sorcière Rangdal). C’est alors que certains jeunes balinais entrent en transe devant le spectacle, tandis que d’autres les retiennent, créant un mouvement de panique dans l’assemblée.

 

Pour les faire sortir de l’état de transe, ils se jettent à travers un feu, plusieurs fois jusqu’à ce qu’ils reprennent leurs esprits. Puis des prêtes leur font boire de l’eau bénite. La fête est réussie.

 

La cérémonie se clôture sur une prière collective. S’en suit d’autres rituels jusqu’à 3h du matin, auxquels je n’ai pas assisté (cause pluie).

 

Padangbai (34)

 

La veille de Nyepi, se déroule un carnaval exorciste où les balinais font danser d’énormes effigies démoniaques. Depuis plusieurs jours, les familles s’affairent à préparer ces créatures et répètent les danses traditionnelles. J’ai la chance d’assister à cet évènement authentique de la vie balinaise.

 

Le jour de l’an est un jour de silence: sans électricité, chacun reste chez soi, sans faire de bruit, aucun bus, avion, bateau ne circulent. C’est une journée morte afin de faire croire aux démons que l’ile est déserte et de les inciter à quitter l’île. On ne plaisante pas avec cette croyance, les touristes sont tenus de respecter la coutume. Je pars à Lombok avec Fred (français) et Heiko (allemand). 

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 21:30

Carte Indonésie / Plan Indonésie

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 14:06

Arrivée à Bali

J’arrive 3h en avance à l’aéroport. J’enregistre mon sac en soute. Pas stressée, je traine jusqu’à 9h au café. L’avion décolle à 9h30. L’embarquement ferme 20 mn avant. Petite poussée d’adrénaline ! J’ai moins de 10mn pour passer le contrôle d’immigration, le contrôle de sécurité et aller jusqu’à la porte d’embarquement. Ce serait bête de rater l’avion une deuxième fois !

 

Seulement 3h de vol depuis Kuala Lampur, juste le temps d’étudier mon guide sur l’Indonésie et d’en rêvasser : mer turquoise, plages isolées, volcans, cascades et sources chaudes, rizières, habitants réputés d’une extrême gentillesse… Je me remémore quelques images du film « Toute la beauté du monde », celles même qui m’avaient donné envie de Bali.

 

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J’accompli les formalités d’usage : visa on arrival (25 $). A la sortie de l’aéroport, je prends un taxi, direction Kuta.

 

 

Kuta

Je choisis Kuta pour sa proximité de l’aéroport et j’y vois une bonne base pour explorer la péninsule de Bukit et le temple d’Uluwatu. Je me doutais que ce serait hyper touristique mais à ce point là, non ! J’ai la mauvaise surprise de trouver une plage sale, polluée et ultra blindée. Les rues ne sont que restaurants, bars, boutiques de souvenirs. Les australiens y viennent surfer, consommer, faire la fête... A se demander même si la péninsule sud de Bali n’est pas un département annexe d’Australie !!! Ce n’est pas ce que j’attendais de l’Indonésie. Je pars dès le lendemain matin vers les rizières d’Ubud.

 

Par contre, hors des rues à touristes, je fais une rencontre sympa : Johanes et ses collègues. Ils sont agents de sécurité. Je passe un bon moment avec eux. Ils m’apprennent quelques mots d’indonésien. C’est bien le seul souvenir positif que je garderai de Kuta !

 

Kuta (7)

 

Aussi, je découvre avec plaisir la cuisine indonésienne, savoureuse, pas trop épicée. Je vais me régaler.

 

Ubud (10)

 

 

 

Ubud

Je rejoins Ubud en Shuttle Bus, une navette à touriste, qui vient nous chercher directement à l’hôtel. Sur la route, je suis surprise par la circulation et le nombre de voitures, beaucoup de taxis. Ce n’est décidément pas ce que j’imaginais de Bali.

 

Je loge chez l’habitant, une belle chambre dans une maison traditionnelle balinaise, au fond d’une cour arborée.

 

Le village d’Ubud est maintenant une ville, qui s’est elle aussi tournée vers le tourisme : profusion d’hôtels, de restaurant, alignement de boutiques et agences de voyage. Difficile de faire un pas sans entendre « Taxi taxi ? motorbike ? »

 

Je sors de la ville pour explorer les fameuses cultures en terrasse. Un balinais m’accoste et se propose de m’accompagner, c’est son chemin soit disant. Je lui explique que je n’ai pas besoin de guide, etc. J’accepte sans conviction. Après tout, je ne risque pas grand-chose à part lui donner un billet. On part ensemble dans les rizières. La balade est sympa, mais mon intuition ne m’avait pas trompé.

 

Ubud (14)

 

J’utilise les bemo, (minibus local) pour explorer les environs la grotte de Goa Gajah, la frise de Yeh Puluh.

 

Le 5 mars, c’est le premier de l’an ou Nyepi. C’est une fête hindouiste, célébrée uniquement à Bali. Trois jours avant, les balinais font des offrandes pour apaiser les puissances maléfiques. Je me balade en scooter sur la route de Tampaksiring pour le point de vue sur les rizières de Ceking et le sanctuaire de Tirta Empul (bains sacrés)Au village de Sebatu, j’assiste, par hasard, au cortège des offrandes jusqu’au temple, au son du gamelan (orchestre de gongs, tambours, timbales, cymbales, xylophones…).

 

Ubud (111)

 

Ubud (113)

 

Ubud (121bis) 

 

Je m’aperçois que je dois tout négocier, tout !!! Et ce n’est pas facile quand on ne connaît pas encore les prix locaux. Même après mon expérience indienne et égyptienne. Mais ça vient !

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