Bagan est un ensemble de 2000 pagodes et de stupas dantant du XIIème siècle, c'est un incontournable du pays! Les pagodes sont reproduites à perte de vue, c'est ce qui fait la particularité et la magie du site.
J'arpente les petits chemins de terre à vélo. Etonnée et emballée, je m'arrête d'abord tous les 100m, pour visiter chaque temple. Le site est agréable, en dépit de la chaleur écrasante, au moins 40°...
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Le site est incontestablement magnifique dès que l'on prend de la hauteur, en grimpant au sommet d'une stupa, d'autant plus encore à la lumière du lever ou du coucher du soleil (si l'on fait abstraction de l'armada de chinois aux télé-objectifs).
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Je sais que Bagan a une valeur inestimable sur le plan historique, mais les visites me semblent rapidement répétitives. Je me lasse d'ôter mes chausures pour entrer dans chaque pagode, de me brûler les pieds au sol, de subir le racollage des vendeurs de souvenirs et des enfants, pour visiter des stupas reproduites à l'identique.
Peut-être aurait-il mieux valu prendre un guide qui aurait pu me faire découvrir l'histoire du site et susciter tout son intérêt?
Je fais la connaissance de Laurent, un français, qui vit en Australie. On partage ensemble un buffet birman: beaucoup de plats sur la table, qui présentent bien, mais franchement pas un régal! Alors que l'on mange si bien chez leurs voisins indiens ou thaïlandais...
On décide d'aller se rafraîchir à la piscine d'un hôtel de luxe. On se retrouve à barboter avec un autre type de voyageurs que ceux que l'on a l'habitude de cotoyer. Complices, on se fait passer pour des clients de l'hôtel auprès d'eux. On échange sur le voyage. L'un d'eux est surpris que l'on voyage en bus de nuit: "mais c'est long! c'est inconfortable! c'est dangereux..." alors que lui enchaîne les vols intérieurs.
Le 3ème jour, je fais l'ascension du Mont Popa, à une cinquantaine de kilomètres de Bagan, avec un groupe d'étudiants de Singapour. C'est un lieu mythique pour les birmans, un lieu de vénération des esprits "nat".
Le site est peuplé de singes chapardeurs. Lieu sacré oblige, l'ascension se fait pieds nus jusqu'au sommet (au travers des déjections des primates).
Un groupe de femmes me prend en photo, je leur demande si je peux à mon tour les photographier.